Beverley Toudic

Maître de conférences à l’Université de Lille

Retour sur la nomination du Gouvernement le plus minoritaire de la Ve République

Par Basile RIDARD,  Maître de conférences à l’Université de Lille

Plus d’un mois et demi après la nomination du Gouvernement Barnier, celui-ci apparaît plus que jamais en sursis, les groupes parlementaires théoriquement pro-gouvernementaux s’étant déjà divisés sur plusieurs mesures du projet de loi de finances examiné à l’Assemblée nationale.

Le Sénat en première ligne !

Par Philippe BLACHÈR,  Professeur de droit public au LOU (Université Jean Moulin – Lyon 3) 

Depuis la séquence initiée en juin 2022 qui ouvre une période de gouvernement minoritaire et vulnérable – suite aux « caramels » électoraux des scrutins législatifs de 2022 puis de 2024 -, le Sénat retrouve son poste originel : celui de « pilier » de l’action de l’exécutif.

Au cœur des droits : le rôle essentiel du Défenseur des droits

Par Bérénice FARVACQUES, étudiante de Master 2 à l’Université de Lille

Le 24 septembre 2024, la faculté des sciences juridiques économiques et sociales de l’Université de Lille avait l’honneur d’accueillir la Défenseure des Droits, Madame Claire Hédon, lors d’une conférence organisée par la Chaire d’études parlementaires.

État de droit et Démocratie : la Ve République, au bord du gouffre ?

Par Melinda AFRI, Christian Esteban SAMANIEGO QUITO et Safia ZARAAétudiants à l’Université de Lille. 

Le vendredi 4 octobre 2024, l’amphithéâtre Cassin de l’Université de Lille a accueilli une conférence intitulée « La Ve République est-elle au bord du gouffre ? ». Cet événement, organisé par la Chaire d’études parlementaires dans le cadre de la Nuit du droit, a réuni plusieurs experts en droit constitutionnel.

Nouvelle composition du Bureau de l’Assemblée nationale : bis repetita

Par  Gilles TOULEMONDE,  MCF de droit public à l’Université de Lille.

A l’issue des élections législatives, la vie politique française est apparue plus divisée et polarisée que par le passé. Cela s’est traduit, à l’Assemblée nationale par la création de onze groupes politiques dont huit se sont alors déclarés comme groupes d’opposition. Immédiatement après l’élection de la présidente de l’Assemblée nationale,

Tempête budgétaire autour des budgets de l’Elysée, de l’Assemblée nationale et du Sénat

Par  Stéphanie DAMAREY,  Professeure de droit public à l’Université de Lille.

L’affaire a fait grand bruit : avec le projet de loi de finances pour 2025, les crédits dédiés à l’Elysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat étaient présentés en augmentation par rapport à l’année précédente.

Les usages des questions au gouvernement

Par Dorothée REIGNIER, MCF en droit public, Sciences Po Lille, CERAPS. Image par Eline GRESSIER, ancienne étudiante Sciences Po Lille.

« Monsieur le Premier ministre ». Ce gimmick a raisonné à huit reprises mercredi 2 octobre 2024, à l’occasion de la première séance des questions au gouvernement (QAG) de la 17e législature. Huit des onze députés porteurs de questions ont cherché à interroger directement le Premier ministre, trois seulement désignant

L’État de droit, le patrimoine constitutionnel français en danger

Par Beverley TOUDIC, Chercheuse postdoctorale pour la Chaire et Présidente de la CJRC

Le 29 septembre dernier, dans une déclaration faite au JDD, le ministre de l’Intérieur chargé de garantir les libertés publiques, déclare « L’État de droit ça n’est pas indérogeable ni sacré. […] La source de l’État de droit c’est la démocratie ».

Discours de Michel Barnier : peut-on parler d’un changement de méthode ?

Débat : Olivier ROUQUAN, politologue et Jean-Philippe DEROSIER, Professeur de droit public à l’Université de Lille. Propos recueillis par Bernard GORCE et Laurent de BOISSIEU pour La Croix

Lors de son discours de politique générale, mardi 1er octobre, le Premier ministre a esquissé un changement de méthode. Michel Barnier s’engage à s’appuyer sur le travail parlementaire et revendique une « culture du compromis ». Il met en avant un « contrat de responsabilité » avec les collectivités locales

Une rentrée sous tension : les enjeux de la demande de création d’une commission d’enquête formulée par l’opposition

Par Camille RIGHETTI, ATER en droit public à l’Université de Toulon

Si la rentrée parlementaire est officiellement annoncée pour le mardi 1er octobre 2024, certains députés sont déjà à l’œuvre avec, notamment, le dépôt de plusieurs demandes de contrôle. Parmi ces demandes, la proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’organisation des pouvoirs publics et au